Les inspirations de Niels Schneider, Sonia Rolland et SCH à l’honneur dans Clique
"On a toujours voulu fermer les yeux sur cette guerre alors qu’on avait des images."
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Niels Schneider est à l'affiche de "Sympathie pour le diable", film qui retrace le siège de Sarajevo pendant la guerre de Bosnie. #CLIQUE pic.twitter.com/GNL47zOBg4
Clique a reçu Niels Schneider ce jeudi, à l’occasion du film Sympathie pour le diable dans lequel il tient le rôle principal. Il y incarne Paul Marchand, un reporter français qui a notamment sillonné Sarajevo pendant le siège de la ville entre 1992 et 1993, au moment des guerres de Yougoslavie. Pour se glisser dans la peau du personnage, Niels Schneider a dû écouter les reportages de Paul Marchand, et a été impressionné. “Il avait une manière de dire ses chroniques, il voulait que sa rage transparaisse dans ses mots et dans ses récits de la guerre. Il ne croyait pas ni la neutralité ni à l’objectivité journalistique. Il voulait que les gens le ressentent”, explique le comédien qui a reçu le César du meilleur espoir masculin en 2017.
"On est arrivé avec bienveillance pour expliquer aux gens que la diversité manquait à la télé et au cinéma."@SoniaRolland parle du mouvement @nnpmmlelivre dans #CLIQUE. pic.twitter.com/bJEIlztvM0
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Sonia Rolland est actuellement en tête d’affiche de LA série qui cartonne sur France 2. Dans Tropiques Criminels, au côté de Béatrice de la Boulaye, elle incarne une femme flic, au fort tempérament, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ancienne Miss France, la comédienne a participé à la rédaction de Noire n'est pas mon métier (éd. Le Seuil), dans lequel elle témoigne des discriminations dont elle a fait l’objet au moment de son élection. “Pendant des années, sous principe d'homogénéité, on n'a jamais vraiment parlé des communautés. Effectivement, on a accueilli beaucoup de communautés, mais on a oublié qu'elles avaient leur culture et qu'elles pouvaient très bien être françaises et défendre aussi leur culture”, a déclaré Sonia Rolland sur le plateau.
🛡️ Accusé de détournements de fonds publics, François Bayrou venait défendre son parti chez @JJBourdin_RMC. @clemovitch décortique une stratégie de défense basée sur la dénégation, la réinterprétation et la pondération. pic.twitter.com/BPmIL9nroS
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Invité de Jean-Jacques Bourdin, François Bayrou s’est expliqué sur l’affaire qui plane au-dessus du Modem, dont il est le Président. Des eurodéputés de son parti sont en effet soupçonnés d’avoir utilisé des crédits européens pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient au service du Modem. Clément Viktorovitch a analysé son interview avec le journaliste, en en ressort trois stratégies. Tout d’abord, il est dans la dénégation, c’est-à-dire qu’il affirme que les faits reprochés sont faux. Il y apporte ensuite une nuance : les faits reprochés sont en fait vrais, mais ils ont été mal compris ; c’est l’interprétation. Enfin, François Bayrou termine par la pondération, en disant que les faits sont bien vrais, mais qu’ils ne sont pas si graves. “Voilà les trois stratégies qui permettent de se défendre d’une accusation embarrassante, qu’il s’agisse d’un collégien faisant l’école buissonnière, ou d’un politicien embourbé dans ses affaires”, conclut Clément Viktorovitch.
"C'est incroyable mec."
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🚨 Son nouvel album #Rooftop sort sur toutes les plateformes à minuit, @Sch_Mathafack interprète "Ça ira" en live sur le plateau de #CLIQUE. pic.twitter.com/XjVrSWrJVr
Qui a dit que les rappeurs ne pouvaient pas écouter de la variété française ? S’il y a bien un artiste qui s’inspire de ce genre-là, c’est bien SCH, invité sur le plateau de Clique ce jeudi. Alors que Mouloud Achour lui explique que certains membres de l’équipe ont pensé à Francis Cabrel en écoutant ses titres, le rappeur marseillais s’est trouvé très touché. “C’est incroyable, quelle référence. C’est une manière d'écrire et d’interpréter que j’aime beaucoup”, a-t-il déclaré. Des inspirations françaises, SCH en a énormément. “Il y a beaucoup de musiques de variété qui me parlent, confie le rappeur. J’aime beaucoup Julien Doré, Eddy Mitchell, Joe Dassin, Francis Cabrel, ce sont des grands de ce paysage qu’est la variété.” À la fin de l’émission, SCH a interprété le titre Ça ira sur le plateau. Un morceau dans lequel il est question d’une relation tumultueuse entre une mère et son fils.
"SCH, il a relancé les coiffeurs à Marseille."
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🕶️ @redouaneshow revient dans @LePestacle avec son meilleur swagg, @Sch_Mathafack n'a qu'à bien se tenir. #CLIQUE
Pour le voir sur scène 👉 https://t.co/oYE6VzF1kS pic.twitter.com/OrPUMDOJW7
Il n’était pas encore arrivé sur le plateau qu’on riait déjà. Redouane Bougheraba a débarqué grimé en SCH pour son Pestacle, et a fait un carton plein, surtout auprès du principal intéressé. Cheveux longs, lunettes de soleil vissées sur le nez, il déclare : “On remercie Jean-Louis Hamid pour la coupe. À Marseille, coupe à 8 euros, coiffeur dévisagiste. Tu arrives comme tu es, tu repars comme lui il veut”, a lancé l’humoriste sous les applaudissements du public. Depuis sa célébrité fulgurante, Redouane Bougheraba reçoit des questions en DM sur Instagram, et elles valent le détour ! “Est-ce que Clément Viktorovitch est un robot russe par l’armée du ruban rouge ?”, demande-t-il, avant de s’attaquer au rappeur Heuss l'Enfoiré : ”il a fait plus de sextapes que de mixtapes”. Une sortie qui a créé le fou rire sur le plateau.
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