L'enquête de ma vie

Dans la matinée du 6 octobre 2007, quatre malfaiteurs braquent la bijouterie Harry Winston, avenue Montaigne à Paris. Ils s'emparent de montres et de pièces de joaillerie, pour un montant estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros. Un an plus tard, le 4 décembre 2008, la même bijouterie est de nouveau la cible d'un braquage dont le butin est encore plus élevé. Christophe Korell, de la Brigade de répression du banditisme, se souvient de cette enquête hors normes.

Tout commence en 2004 lorsque le major de gendarmerie Benoît Pinel et ses hommes sont chargés d'enquêter sur la découverte d'un cadavre dans la Seine. Il s'agit du corps d'un homme enroulé dans un tapis, un sac plastique sur la tête. La victime a reçu une balle dans le crâne. La priorité des enquêteurs à ce stade est d'identifier la victime.

Le capitaine de gendarmerie Daniel Roussette est de permanence le dimanche 3 octobre 1999 quand le corps d'une vieille dame est découvert par des chasseurs à Pacy-sur-Eure. Sur place, il se heurte à l'absence de preuves et à un corps très détérioré. La victime est finalement identifiée, mais l'enquête piétine pendant des mois jusqu'à ce qu'un homme soit arrêté pour tentative d'enlèvement et séquestration.

Guy Bertrand, alors commandant à la police judiciaire de Paris, se replonge dans la traque d'un violeur en série sévissant dans les parkings parisiens à la fin des années 1990. Alors qu'il ne laisse aucune trace et que les victimes s'accumulent, Guy et son collègue Gérard vont aller au bout de leurs investigations. Et lorsque huit mois plus tard, un simple voleur est interpellé, ils savent qu'ils tiennent leur homme. Réussiront-ils à le faire avouer ?

Dans les années 80, un violeur pédophile sévit durant cinq années dans l'agglomération grenobloise, dans le quartier de la Villeneuve. Plus d'une vingtaine de viols de jeunes filles mineures de moins de 15 ans sont signalés. N'ayant aucun résultat positif avec ses services judiciaires, le commissaire principal, chef de la Sûreté Urbaine, fait appel à Philippe Savelli, un gardien de la paix, pour tenter de résoudre cette affaire.

Au mois de novembre 2006, les proches de Nicole Saada, une retraitée d'une soixantaine d'années, signalent sa disparition. Très active, Nicole, professeur de tango, est une femme indépendante. Au cours des auditions, ses proches signalent qu'elle avait rompu avec un certain Christian Ximenes, 74 ans, un de ses élèves du cours de tango, qui avait sur elle une emprise toxique.