Paris s'amuse, Rennes coule
Cette 27e journée a débuté vendredi par l'énième défaite du Stade Rennais, à domicile face à Nice. Sur le papier, c’est déjà une performance en soi vu le niveau des Aiglons ces derniers mois. Maintenant, c’est vrai qu’en voyant le match, c’est probablement la meilleure prestation du Gym cette saison, avec une équipe enfin cohérente, bien organisée et avec de la vitesse dans les transitions. Tout ce qu’on n’avait jamais vu jusqu’ici, autour d’un Boudaoui vraiment remarquable.
Les joueurs d’Ursea ont ouvert le score sur penalty, Terrier a répliqué d’une jolie frappe enroulée sur laquelle Benitez est quand même loin d’être inoubliable et puis il y a eu ce fait de jeu avec Todibo qui ceinture Doku devant la surface. Une fois de plus, comment un arbitre normalement constitué plus les mecs du car qui regardent ça sur plusieurs écrans peuvent-ils laisser passer cela sans mettre un carton rouge ? C’est un mystère… Reste que la deuxième période des Rennais a une nouvelle fois été d’une faiblesse abyssale. Cette équipe n’a pas d’énergie, pas d’imagination, aucun enthousiasme. Ce qui tend à confirmer que ce n’est pas la joie de vivre qui règne au sein de ce club.
Je le répète : plutôt que de se lancer dans de grandes tirades pendant ses conférences de presse, Stéphan ferait mieux de se concentrer sur le triste niveau de son équipe, qui s’est finalement inclinée sur une tête de Daniliuc à la réception d’un coup-franc frappé par Gouiri. Après quelques mois d’embellie, le Stade Rennais est en train de retomber dans l’oubli dans lequel il végétait auparavant. Quels leviers activer pour remédier à ça ? Je n’en ai pas la moindre idée et en plus, ce n’est pas mon problème.
Une autre équipe qui va super bien, c’est Bordeaux bien sûr ! Les Girondins avaient pourtant ouvert le score contre Metz sur une drôle de frappe de Kalu et réalisaient une première période plutôt satisfaisante face à des Lorrains décevants. Mais après le repos, changement de décor total : on a retrouvé l’équipe d’Antonetti emballante avec ce jeu toujours aussi cohérent. Défensivement et en termes de projection en contre-attaque, les Messins ont de grosses capacités, à l’image de Delaine, qui a égalisé d’une belle frappe enroulée. Et dans les arrêts de jeu, un contre bien mené a permis à Vagner de marquer dans le but vide. Pour Bordeaux, la saison est définitivement morte. Mais il n’y a peut-être pas que la saison car de toute évidence, ce club est en lambeaux…
Et puis en fin d’après-midi, le PSG a gagné 4-0 à Dijon au terme d’un match sans histoire tant les Bourguignons étaient faibles et semblaient résignés. Cela a permis à Mbappé de marquer deux buts, à Kean de continuer à être la belle surprise de cette équipe et à Danilo de glaner un peu de confiance. Il n’y a pas grand chose à apprendre de ce match, si ce n’est que Rafinha a montré à Pochettino qu’il méritait un autre rôle dans la rotation parisienne. Pas forcément celui de titulaire, on est tous d’accord là-dessus. Mais pas non plus d’être ignoré comme il a pu l’être depuis l’arrivée du technicien argentin. Alors bon, tout le monde va dire qu’il n’y a pas de quoi pavoiser après cette large victoire parce que ce n’était « que » Dijon. Je ferais juste remarquer qu’il y a moins d’un mois, Lille et Lyon n’ont gagné que 1-0 face au DFCO…
Pierrot