Clique livre ses combats avec Costa-Gavras et Laurent Baffie
"Le peuple a toujours raison, même quand il se trompe sinon il n'y a pas de démocratie."
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Costa Gavras soutient les mouvements sociaux à Hong-Kong, au Chili et partout dans le monde. #CLIQUE pic.twitter.com/SsTjQECUX1
À l’occasion de la sortie de son film Adults in the room, le réalisateur Costa-Gavras était le premier invité de Clique. Dans son long-métrage, il dépeint la situation de la Grèce en 2015, au moment de l’élaboration du plan de sauvetage financier du pays. “J’ai voulu traiter cette histoire comme un polar. Il y avait tellement de cynisme que c’était le meilleur moyen de faire un polar”, raconte le réalisateur. Plus tard, Costa-Gavras a réaffirmé son soutien au peuple chilien, qui se bat actuellement dans un mouvement social historique. “Le peuple a toujours raison, même quand il se trompe sinon il n'y a pas de démocratie”, affirme-t-il.
"Peut-être que des personnes comme Trump ou Bolsonaro seront poursuivis pour crimes contre l’humanité."
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Laurent Baffie est dans #CLIQUE. pic.twitter.com/lu4oPJlG87
Invité pour la publication de son Dico 2 (éd. Kero) dans lequel il nous offre plus de 700 définitions, Laurent Baffie est également intervenu sur le plateau afin de mettre en avant les combats qu’il porte depuis plusieurs années, à commencer par la lutte contre les violences faites aux femmes. “En 50 ans, les choses n’ont pas du tout évolué. Une femme qui va porter plainte, il faut qu’il y ait la mort pour qu’il y ait un engrenage de justice”, commente l'animateur. Plus tard, c’est l’état de la planète que Laurent Baffie déplore, alors que les Etats-Unis se sont officiellement retirés de l'accord de Paris sur le climat. “Peut-être que dans quelques années, des personnes comme Trump ou Bolsonaro seront poursuivies pour crimes contre l’humanité”, ajoute-t-il.
La déclaration de Julie Graziani sur le plateau d'LCI a fait polémique aujourd'hui. Loin d'être un dérapage, @clemovitch nous explique que tout cela relève d'une stratégie qui vise à rendre des idées dangereuses acceptables. #LesPointsSurLesi pic.twitter.com/DAzvBdwVMc
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“La radicalité, c’est ce qui caractérise Julie Graziani.” Voilà comment Clément Viktorovitch présente cette intervenante de l’émission 24H Pujadas sur LCI, et qui fait l’objet d’une vive polémique depuis hier suite à ses propos sur les mères isolées. “Il y a un ensemble d’opinions qu’on peut assumer dans les médias en public sans être disqualifié”, commente notre expert en rhétorique, en s’appuyant sur le concept de la fenêtre d’Overton, que l’on peut élargir progressivement. “Une opinion qui semblait radicale, extrémiste, excessive, peut soudain sembler parfaitement modérée au regard d’une idée nouvelle qui serait plus radicale encore.” Selon Clément Viktorovitch, la sortie de Julie Graziani fait partie d’une stratégie d’extrême droite pour déverser des “opinions outrancières” afin que les positions des hommes et des femmes politiques, qu’on jugeait auparavant choquantes, paraissent désormais raisonnables.
"J’ai fait ça pour remplir le frigo."
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Dans sa première télé (un peu cheloue) en 1976, Laurent Baffie se fait hypnotiser. pic.twitter.com/KTvDhn3ESY
Avant de devenir l’un des snipers les plus brillants du PAF, Laurent Baffie a démarré sa carrière au plus bas de l’échelle. Lorsqu’il apparaît pour la première fois à la télévision, c’est dans l’émission Un sur cinq, diffusée à l’époque sur Antenne 2, le 7 avril 1976. Dans le cadre de ce programme, Laurent Baffie était le cobaye d’un hypnotiseur. “J’étais figurant, j’étais un crevard dans ma chambre de bonne et je n’avais pas beaucoup de dates”, explique-t-il en précisant que l’exercice était un peu périlleux à cause de la dangerosité de la mise en scène de l’hypnose. “Personne n’avait voulu faire cette figuration et c’était payé 500 balles”, justifie Laurent Baffie.
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